L’Édito : « Réjouissez-vous ! »
Les lectures de ce 4ᵉ dimanche de carême ont un avant-goût de Pâques.
Le peuple hébreu, arrivé enfin en terre promise, la terre de Canan, au bout de quarante années, célèbre avec joie la Pâque, c’est-à-dire leur libération, en mangeant les bons produits du pays.
Saint Paul, quant à lui, nous invite à la louange et à l’action de grâce pour les créatures nouvelles que nous sommes devenus par la grâce du baptême.
Il nous invite à continuer de vivre la réconciliation avec Dieu et avec nos frères, source de paix et de joie profonde.
Pourquoi appelle-t-on ce 4ème dimanche de carême, le dimanche de Laetare, qui signifie « réjouissez-vous » ?
Parce que Dieu est miséricorde, parce que sa miséricorde a vaincu le mal et la haine.
Parce que sa miséricorde – l’amour de Dieu pour notre faiblesse – est plus forte que tout et triomphe même des ténèbres les plus épaisses.
Laissons-nous surprendre et gagner, comme le fils prodigue, au plus profond de nous-mêmes, par cette infinie tendresse miséricordieuse du Père qui veut nous serrer chacun dans ses bras et sur son coeur.
Pour que notre joie soit parfaite et communicative.
Père Thomas Chassaing
30 mars 2025
4ème dimanche de Carême
« De Laetare »
Pape François – Mars 2025
Prions pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant la richesse de l’autre, même au cœur des différences.
Nous rêvons tous d’une famille belle et parfaite. Mais les familles parfaites n’existent pas. Chaque famille connaît ses difficultés, mais aussi ses grandes joies.
Dans une famille, chaque personne est précieuse parce qu’elle est différente des autres, et chaque personne est unique. Mais les différences peuvent aussi conduire à des conflits et à des blessures douloureuses.
Et le meilleur remède pour guérir la douleur d’une famille blessée, c’est le pardon.
Pardonner signifie donner une autre chance. C’est ce que Dieu fait avec nous tout le temps. La patience de Dieu est infinie : Il nous pardonne, nous aide à nous relever et nous permet de recommencer. Le pardon renouvelle toujours la famille et nous fait regarder vers l’avenir avec espoir.
Même lorsque la « fin heureuse » que nous souhaiterions n’est pas possible, la grâce de Dieu nous donne la force de pardonner et nous apporte la paix, parce qu’elle nous libère de la tristesse et, surtout, du ressentiment.
Prions pour que les familles divisées puissent trouver dans le pardon la guérison de leurs blessures, en redécouvrant la richesse de l’autre, même au cœur des différences.